Rosario est encore une ville immense, mais nous nous sommes
contentés de rester dans notre petit quartier le long du fleuve Rio Parana.
C’était
largement assez grand ! Retour des palmiers sur les places !!
Plaza San Martin |
C’est
la ville où est né Che Guevara, nous sommes allés faire un petit tour devant
« sa maison d’enfance » même si elle est interdite aux visites. C’est
aussi la ville où se trouve le créateur du drapeau argentin, et c’est le
Monumento Nacional a La Bandera, énorme,
qui lui sert de mausolée.
La mode est très belle ici, ils ont une tonnes de
petites boutiques de très bon gout je trouve, avec des ruelles à l’anglaise.
Ce qui est réputé être le plus sympa à Rosario, c’est le Fleuve ainsi
que toutes les îles du delta : 60 km de large !
Nous avons fait
l’aller-retour en vélo sur les 13 km de côte jusqu’au pont récent qui traverse
la rivière. Il est impressionnant. (Pause crapette dans un parc …).
Les vielles usines et les silos sont bien réaménagés, en musées ou centre pour la jeunesse.
Il y a aussi une petite plage ! |
C'est vraiment le printemps !! |
On a aussi
embarqué dans un petit bateau pour aller visiter « les îles » avec un
guide sympa qui parlait français ! Nous avons laissé tomber l’idée du
kayak car beaucoup trop de vent et pour une première pour moi ça aurait été
difficile … Une fois dans les petites rivières au milieu du delta, l’eau est
plus calme, c’est un peu « amazonien » comme ambiance !
On a vu
d’autres sortes de piverts, des martins pêcheurs … le tout au soleil, donc
génial !
Le retour sur le grand fleuve était tout de suite plus
tumultueux, surtout en croisant d’énormes paquebots !
Après 2 grandes villes, on recherchait la campagne et
l’Argentine plus authentique. Nous avons trouvé, mais il a quand même fallu
s’armer de beaucoup de patience …
La péripétie du mois : tomber en panne de bus sur l’autoroute !
Pas de problème, nous avons gentiment attendu une demi-heure assis dans l’herbe
au bord, en regardant le chauffeur faire du stop pour arrêter un autre bus qui
allait aussi jusqu’à Santa Fe, normal ! La fin de la route s’est donc
faite debout dans l’allée, à 70 dans le car !
Nous avons retrouvé le confort dans le bus suivant, avec
plateau repas (pensée pour Arnaud) et siège à 160°. Mais confort qui s’est
arrêté bien vite, puisqu’il nous a déposés comme convenu à 3h du matin dans le
terminal à l’extérieur d’une toute petite ville peu exotique.
La longue attente
du prochain bus pour notre destination finale a donc duré 10h puisque nous ne
sommes repartis qu’à 12h45 ! Bizarrement, on doit être habitués, ou alors
nous étions trop fatigués, ça ne nous a pas plus traumatisés que ça ! Nous
avons fait abstraction des 5 jeunes qui tournaient en rond dans ce hall de gare
ouvert au vent frais, et nous nous sommes installés sur un banc avec un plaid
(celui que j’ai « empreinté » à Qatar Airlines) pour tenter de
somnoler ! « C’est génial non ? »
A 5h du mat, après 2h de
papotage finalement, la cafeteria a ouvert ! Du coup notre attente c’est
finie là-bas, avec 2 chocolats chauds, 2
medialunas, et 43 parties de cartes.
Le dernier bus où nous avons dormi du premier au dernier
kilomètre nous a ENFIN amenés jusqu’à Mercedes. Bref, on a galéré pour venir …
Et pareil pour trouver un hôtel qui ne nous propose pas 35
euros la nuit sans petit dej ou qui ne soit pas fermé. C’est seulement en fin
d’après-midi que nous avons trouvé une chambre géniale, avec SDB privée, petit
dej, cuisine, le tout propre et accueillant ! (Ca faisait bien 3 semaines
que nous étions en dortoirs et pas forcément les meilleurs …)
La grande surprise c’est que nous avons récupéré 10 degrés
en arrivant ici ! Il faisait au moins 30°C quand nous sommes descendus du
bus, avec un grand soleil. Nous nous sommes donc retrouvés en t-shirt en 5 min,
génial !
Mercedes est « un grand village », avec des rues
moitié goudronnées, moitié chemin de terre, mais surtout aucun immeuble, que
des petites maisons anciennes.
On a croisé nos premiers « cowboys »
argentins en habit traditionnel. Ça change, ça nous fait plaisir, et cette
fois-ci ça dépayse ! Nous nous sommes sentis bien plus à l’étranger ici.
La ville est vite visitée : la place centrale, l’église, le
« musée » d’animaux empaillés, quelque peu déplumés, c’est le cas de
le dire ! Il n’y a pas de trains, mais une gare bien entretenue, où règne
une ambiance marrante quand les rails servent de pâture aux chevaux. Et puis en
t-shirt au soleil, ça fait vraiment du bien !
Après 2 jours et une dernière nuit orageuse (tellement pluvieuse
que mon sac à dos pourtant dans la chambre … mais sous la fenêtre, a pris
l’eau) … nous avons quitté Mercedes pour aller passer 2 jours dans une grande
réserve naturelle.
Sauf que c’est aussi difficile d’arriver à Mercedes que d’en
repartir !!!
Nous avons pu vérifier le « apparemment » de « la
route est difficilement praticable après de fortes pluies » de notre
guide ! Effectivement, pour rejoindre la réserve, à 120km de Mercedes, la
route n’est pas goudronnée. Et après un orage, la terre glaise du chemin se
transforme en 15cm de bonne boue glissante !
Alors que nous n’avions croisé aucun autre touriste en
ville, nous nous sommes retrouvés à 5 francophones (2 françaises et 1 belge) au
terminal de bus, face à un bus qui n’allait pas partir à cause de la météo …
Ok, sauf qu’on était tous venus jusqu’ici pour aller voir la réserve !!!
Il faut qu’il pleuve quand on est là … pas de chance …
Donc après 1h d’interrogation et de négociations sur les
autres moyens de transport possibles, nous nous sommes retrouvés dans un 4x4,
qui apparemment est la seule option quand il pleut. Nous sommes partis, nos 5
sacs à l’arrière du pick-up sous une bâche bien étanche, avec notre chauffeur
(nous l’appellerons Julio parce que son agence s’appelle
«Combi Iglesias » alors forcément …) qui nous a emmenés jusqu’à
Colonia Pellegrini, le village qui borde la réserve.
Petit détour par le tombeau de Gaucho Gil, le robin des bois
argentin, vraiment beaucoup +++ vénéré ici, l’endroit est à 2 doigts du parc
d’attraction.
Julio était en botte : elles annonçaient la couleur et c'était bien le premier signe que la route
allait être difficile. Effectivement, 120 km en patinette, en crabe ou en
glissades néanmoins parfaitement contrôlés par un chauffeur habitué :
c’est long ! Mais sur de la Bossa Nova brésilienne, ce fut des heures de route
ma foi très sympathiques ! On a bien vu qu’il gérait, alors c’était
marrant !
Sur la route nous avons commencé à croiser un crocodile, des
sangliers argentins, des biches … et beaucoup de carpinchos, les plus gros
rongeurs de plus de 40kg (on en d’ailleurs écrasé un avec le 4x4, oups …)
Cette route périlleuse (oui maintenant on comprend pourquoi
les bus n’y vont pas …) s’est terminée par un pont qui traverse la lagune de la
Reserva Natural del Iberà. Enfin arrivés à Colonia Pellegrini, nous avons
trouvé une famille qui nous a accueillis dans leurs chambres d’hôtes et nous
sommes partis à la recherche d’excursions pour le lendemain. Les rues sont en
sable ou en terre, autant dire qu’on a bien pataugé et qu’on avait de la boue
jusqu’aux genoux.
Le village et le bord de la lagunes sont très dépaysants !
2ème nuit orageuse sur un toit en taule + 2-3
moustiques dans la chambre = sommeil un peu entrecoupé !
Mais la pluie s’est arrêtée à notre réveil (30mm quand
même) pour laissé place au soleil !
Et après un petit dej à la dulche de leche, nous avons embarqué
dans un petit bateau à moteur pour aller explorer les marais et rencontrer la
faune locale : carpinchos, loutres, et un certain nombre d’oiseaux
(aillant oublié ma bible d’ornithologie, mis à part leur couleur, je ne pourrai
pas vous citer beaucoup de noms !), et surtout les crocodiles par
dizaines !!! Notre batelier nous les a fait voir de vraiment très prêt,
ils ne sont pas du tout farouches (apparemment ils se baignent avec eux ici …
normal !).
Un bébé sur le dos de sa mère ! |
Les carpinchos |
Et forcément, autant de nids que d'oiseaux !!
C’était vraiment sympa, nous avons joué aux explorateurs de
base avec nos appareils photo, mais c’était drôle !
Bruno notre cavalieros ! |
Et c’est sous un ciel plus gris que nous avons
« chevauché » à travers le village et la pampa détrempée, bien
confortablement installés sur d’épaisses peaux de mouton. Nous avons surtout vu
des oiseaux, mais pas de chats sauvages, ni sangliers ou autre animaux plus
rares …
Une douche froide avant de retrouver Julio et son 4x4 qui
nous a ramenés à Mercedes par la même route boueuse. Ça ne risque pas d’avoir
séché avec les 2 dernières nuits pluvieuses ! Nous sommes parés pour 13h de
bus ensuite pour rejoindre Porto Iguazu où nous attendent les fameuses chutes
d’eau !
On vous embrasse tous, on pense à vous !
Merci pour tous vos petits mails ou commentaires !
Yann et Noémie
Et toutes les autres photos dans notre album ! |
ahah!!! ça promet ! hâte d'y être !! bisous les aventuriers !!
RépondreSupprimerana
Et ce n'est qu'un tout petit bout du pays ! Bons préparatifs à vous 2 ! Bisous
SupprimerHello !
RépondreSupprimernous avons reçu votre carte du Pérou en début de semaine !!! c'est sympa de ne pas s'y attendre !!!
Merci !
à très vite !!!
bises à tous les 2 !
Clo
Merci pour le message !! Effectivement la fin approche ! Bisou bisou
Supprimerplus de chevauchée d'Iceberg ?
RépondreSupprimerVous préférez écraser de pauvres bêtes ! Ca se mange au moins ?
Continuer bien de profiter.
Vos messages nous passionnent tous autant.
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