jeudi 4 octobre 2012

Remontée dans le nord de l’Argentine



Rosario est encore une ville immense, mais nous nous sommes contentés de rester dans notre petit quartier le long du fleuve Rio Parana.
C’était largement assez grand ! Retour des palmiers sur les places !!

Plaza San Martin

 



C’est la ville où est né Che Guevara, nous sommes allés faire un petit tour devant « sa maison d’enfance » même si elle est interdite aux visites. C’est aussi la ville où se trouve le créateur du drapeau argentin, et c’est le Monumento Nacional a La Bandera,  énorme, qui lui sert de mausolée.










La mode est très belle ici, ils ont une tonnes de petites boutiques de très bon gout je trouve, avec des ruelles à l’anglaise.





Ce qui est réputé être le plus sympa à Rosario, c’est le Fleuve ainsi que toutes les îles du delta : 60 km de large !
Nous avons fait l’aller-retour en vélo sur les 13 km de côte jusqu’au pont récent qui traverse la rivière. Il est impressionnant. (Pause crapette dans un parc …).


Les vielles usines et les silos sont bien réaménagés, en musées ou centre pour la jeunesse.


Il y a aussi une petite plage !

C'est vraiment le printemps !!
 
On a aussi embarqué dans un petit bateau pour aller visiter « les îles » avec un guide sympa qui parlait français ! Nous avons laissé tomber l’idée du kayak car beaucoup trop de vent et pour une première pour moi ça aurait été difficile … Une fois dans les petites rivières au milieu du delta, l’eau est plus calme, c’est un peu « amazonien » comme ambiance !


On a vu d’autres sortes de piverts, des martins pêcheurs … le tout au soleil, donc génial !



Le retour sur le grand fleuve était tout de suite plus tumultueux, surtout en croisant d’énormes paquebots !


Après 2 grandes villes, on recherchait la campagne et l’Argentine plus authentique. Nous avons trouvé, mais il a quand même fallu s’armer de beaucoup de patience …

La péripétie du mois : tomber en panne de bus sur l’autoroute ! Pas de problème, nous avons gentiment attendu une demi-heure assis dans l’herbe au bord, en regardant le chauffeur faire du stop pour arrêter un autre bus qui allait aussi jusqu’à Santa Fe, normal ! La fin de la route s’est donc faite debout dans l’allée, à 70 dans le car !

Nous avons retrouvé le confort dans le bus suivant, avec plateau repas (pensée pour Arnaud) et siège à 160°. Mais confort qui s’est arrêté bien vite, puisqu’il nous a déposés comme convenu à 3h du matin dans le terminal à l’extérieur d’une toute petite ville peu exotique.
La longue attente du prochain bus pour notre destination finale a donc duré 10h puisque nous ne sommes repartis qu’à 12h45 ! Bizarrement, on doit être habitués, ou alors nous étions trop fatigués, ça ne nous a pas plus traumatisés que ça ! Nous avons fait abstraction des 5 jeunes qui tournaient en rond dans ce hall de gare ouvert au vent frais, et nous nous sommes installés sur un banc avec un plaid (celui que j’ai « empreinté » à Qatar Airlines) pour tenter de somnoler ! « C’est génial non ? »
A 5h du mat, après 2h de papotage finalement, la cafeteria a ouvert ! Du coup notre attente c’est finie là-bas, avec  2 chocolats chauds, 2 medialunas, et 43 parties de cartes.

Le dernier bus où nous avons dormi du premier au dernier kilomètre nous a ENFIN amenés jusqu’à Mercedes. Bref, on a galéré pour venir …

Et pareil pour trouver un hôtel qui ne nous propose pas 35 euros la nuit sans petit dej ou qui ne soit pas fermé. C’est seulement en fin d’après-midi que nous avons trouvé une chambre géniale, avec SDB privée, petit dej, cuisine, le tout propre et accueillant ! (Ca faisait bien 3 semaines que nous étions en dortoirs et pas forcément les meilleurs …)

La grande surprise c’est que nous avons récupéré 10 degrés en arrivant ici ! Il faisait au moins 30°C quand nous sommes descendus du bus, avec un grand soleil. Nous nous sommes donc retrouvés en t-shirt en 5 min, génial !



 

Mercedes est « un grand village », avec des rues moitié goudronnées, moitié chemin de terre, mais surtout aucun immeuble, que des petites maisons anciennes.




On a croisé nos premiers « cowboys » argentins en habit traditionnel. Ça change, ça nous fait plaisir, et cette fois-ci ça dépayse ! Nous nous sommes sentis bien plus à l’étranger ici.


La ville est vite visitée : la place centrale, l’église, le « musée » d’animaux empaillés, quelque peu déplumés, c’est le cas de le dire ! Il n’y a pas de trains, mais une gare bien entretenue, où règne une ambiance marrante quand les rails servent de pâture aux chevaux. Et puis en t-shirt au soleil, ça fait vraiment du bien !





Après 2 jours et une dernière nuit orageuse (tellement pluvieuse que mon sac à dos pourtant dans la chambre … mais sous la fenêtre, a pris l’eau) … nous avons quitté Mercedes pour aller passer 2 jours dans une grande réserve naturelle.

Sauf que c’est aussi difficile d’arriver à Mercedes que d’en repartir !!!

Nous avons pu vérifier le « apparemment » de « la route est difficilement praticable après de fortes pluies » de notre guide ! Effectivement, pour rejoindre la réserve, à 120km de Mercedes, la route n’est pas goudronnée. Et après un orage, la terre glaise du chemin se transforme en 15cm de bonne boue glissante !

Alors que nous n’avions croisé aucun autre touriste en ville, nous nous sommes retrouvés à 5 francophones (2 françaises et 1 belge) au terminal de bus, face à un bus qui n’allait pas partir à cause de la météo … Ok, sauf qu’on était tous venus jusqu’ici pour aller voir la réserve !!! Il faut qu’il pleuve quand on est là … pas de chance …

Donc après 1h d’interrogation et de négociations sur les autres moyens de transport possibles, nous nous sommes retrouvés dans un 4x4, qui apparemment est la seule option quand il pleut. Nous sommes partis, nos 5 sacs à l’arrière du pick-up sous une bâche bien étanche, avec notre chauffeur (nous l’appellerons Julio parce que son agence s’appelle «Combi Iglesias » alors forcément …) qui nous a emmenés jusqu’à Colonia Pellegrini, le village qui borde la réserve.

 



Petit détour par le tombeau de Gaucho Gil, le robin des bois argentin, vraiment beaucoup +++ vénéré ici, l’endroit est à 2 doigts du parc d’attraction.






















Julio était en botte : elles annonçaient la couleur et c'était bien le premier signe que la route allait être difficile. Effectivement, 120 km en patinette, en crabe ou en glissades néanmoins parfaitement contrôlés par un chauffeur habitué : c’est long ! Mais sur de la Bossa Nova brésilienne, ce fut des heures de route ma foi très sympathiques ! On a bien vu qu’il gérait, alors c’était marrant !
Sur la route nous avons commencé à croiser un crocodile, des sangliers argentins, des biches … et beaucoup de carpinchos, les plus gros rongeurs de plus de 40kg (on en d’ailleurs écrasé un avec le 4x4, oups …)


Cette route périlleuse (oui maintenant on comprend pourquoi les bus n’y vont pas …) s’est terminée par un pont qui traverse la lagune de la Reserva Natural del Iberà. Enfin arrivés à Colonia Pellegrini, nous avons trouvé une famille qui nous a accueillis dans leurs chambres d’hôtes et nous sommes partis à la recherche d’excursions pour le lendemain. Les rues sont en sable ou en terre, autant dire qu’on a bien pataugé et qu’on avait de la boue jusqu’aux genoux.

Le village et le bord de la lagunes sont très dépaysants !



2ème nuit orageuse sur un toit en taule + 2-3 moustiques dans la chambre = sommeil un peu entrecoupé !

Mais la pluie s’est arrêtée à notre réveil (30mm quand même) pour laissé place au soleil !
Et après un petit dej à la dulche de leche, nous avons embarqué dans un petit bateau à moteur pour aller explorer les marais et rencontrer la faune locale : carpinchos, loutres, et un certain nombre d’oiseaux (aillant oublié ma bible d’ornithologie, mis à part leur couleur, je ne pourrai pas vous citer beaucoup de noms !), et surtout les crocodiles par dizaines !!! Notre batelier nous les a fait voir de vraiment très prêt, ils ne sont pas du tout farouches (apparemment ils se baignent avec eux ici … normal !).




Un bébé sur le dos de sa mère !


Les carpinchos






Et forcément, autant de nids que d'oiseaux !!





 



C’était vraiment sympa, nous avons joué aux explorateurs de base avec nos appareils photo, mais c’était drôle !



Bruno notre cavalieros !
Les nuits sont orageuses, mais il fait vraiment chaud quand le soleil revient la journée. Nous sommes restés à l’ombre l’après-midi, déjà satisfaits des coups de soleil du matin … Nous avons eu le droit à un nouvel orage en fin d’après-midi qui a repoussé notre balade à cheval au lendemain.






 


Et c’est sous un ciel plus gris que nous avons « chevauché » à travers le village et la pampa détrempée, bien confortablement installés sur d’épaisses peaux de mouton. Nous avons surtout vu des oiseaux, mais pas de chats sauvages, ni sangliers ou autre animaux plus rares …




Une douche froide avant de retrouver Julio et son 4x4 qui nous a ramenés à Mercedes par la même route boueuse. Ça ne risque pas d’avoir séché avec les 2 dernières nuits pluvieuses ! Nous sommes parés pour 13h de bus ensuite pour rejoindre Porto Iguazu où nous attendent les fameuses chutes d’eau !

On vous embrasse tous, on pense à vous !
Merci pour tous vos petits mails ou commentaires !

Yann et Noémie

Et toutes les autres photos dans notre album !

5 commentaires:

  1. ahah!!! ça promet ! hâte d'y être !! bisous les aventuriers !!
    ana

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    1. Et ce n'est qu'un tout petit bout du pays ! Bons préparatifs à vous 2 ! Bisous

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  2. Hello !

    nous avons reçu votre carte du Pérou en début de semaine !!! c'est sympa de ne pas s'y attendre !!!

    Merci !

    à très vite !!!

    bises à tous les 2 !

    Clo

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    1. Merci pour le message !! Effectivement la fin approche ! Bisou bisou

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  3. plus de chevauchée d'Iceberg ?
    Vous préférez écraser de pauvres bêtes ! Ca se mange au moins ?
    Continuer bien de profiter.
    Vos messages nous passionnent tous autant.
    R

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